Un petit coin pour montrer aux plus jeunes qu’il y a eu des ordinateurs avant MS Windows et Google… et pour rappeler de bons souvenirs aux plus anciens..
Ce musée sera alimenté au gré des mes trouvailles..
1984 : Le Philips VG5000
Créé par la société Philips en 1984, une télévision (prise péritel obligatoire) faisait office de moniteur. Le processeur est un Zilog Z80 à 4 Mhz, secondé par 24 Ko de Ram et 18 Ko de Rom contenant un langage BASIC dérivé de celui de Microsoft. Les programmes étaient enregistrés sur des cassettes…
1985 : Nora
Une fabrication artisanale, sur laquelle j’ai aussi fait mes premières armes…
Voici ce qu’en dit son créateur, que nous nommerons HB :
« Ordi construit par moi vers 1985.
Microprocesseur Motorola 6809
Mémoire 4kilo octets (c’est bien kilo) au début puis 64ko ajoutés vers 88 ou 89. Et pourtant une compta, un tableur …etc tournaient parfaitement !
D’après les plans publiés dans la revue « Le Haut-Parleur » par M Tavernier (pour 2/3 environ) avec pas mal de modifs personnelles (1/3 environ) inspirées par des documents de fabricants de circuits intégrés.
Meuble d’inspiration perso.
L’affichage est un téléviseur vieux de 20 ans (à l’époque) et modifié par moi.
La seule mémoire à long terme est le magnétophone visible sur la photo.
Par la suite, un lecteur de disques 5 pouces a été ajouté.
Fait suite à une série d’essais entre 1980 et 85.
Le 1er modèle, à base de 6800 avait 128 octets de mémoire et oubliait tout à chaque coupure de courant.
L’affichage ne comportait que quelques chiffres 7 segments. »
1987 : Amstrad PC 1512
Premier compatible PC vendu autour de 10 000 F (env 1500 Euros), à une époque où le tarif standard avoisinait les 20 000 F (env 3000 Euros).
Là, on se rapproche de l’esthétique du pc : c’est gros, lourd, c’est moche, et on en prend pour 30 ans !
Fonctionnant sous MS Dos, il embarque un processeur Intel 8086 à 8 Mhz, 640 Ko de mémoire vive, et même pour certains modèles un disque dur. C’était une machine rapide, et on y trouvait même une interface graphique : l’environnement GEM. Amstrad fournissait également la suite bureautique « Intégrale PC », fonctionnant sous GEM, et comprenant un tableur graphique, un système de SGBD et un traitement de texte…
Comment ça !? on fait exactement la même chose avec nos machines actuelles ! Mais nous, en plus, on à Windows 10 !!!
Pour la petite histoire, celui-ci à été récupéré dans une décharge, if fonctionne mais en italien, et sans disquette de boot et sans disque dur, je ne vais pas très loin avec…
1989 : Apple Macintosh II ci
Le summum des ordinateurs, à l’époque accessible pour la modique somme de 6700 $
Pour ce prix, on avait droit à une superbe interface graphique (Système 6 ou 7), et à une souris à 1 bouton.
Quant au design… c’est la preuve qu’Apple n’a pas toujours brillé dans ce domaine…
Sinon, on trouve un disque dur SCSI de 40 Mo, un processeur Motorola 68030 à 25 Mhz et 1 Mo de Ram. Sûr que comparé au 1512 précédent, on n’est pas dans le même monde !
1995 : Hewlett Packard 38G
Bon là, c’est une calculatrice programmable, mais qui dit programmable dit ordinateur !
Donc CPU à 4 Mhz (Yorke Saturn 1LT8), 34 Kb de Ram, et langage de programmation proche du MS Basic (HP Basic).
1996 : Le Power Macintosh 7600/120
Hélas, le disque dur de celui-ci est HS…
Sinon, C’est une machine lancée en avril 1996. Elle est animée par un processeur PowerPC 604, cadencé à 120 Mhz. Machine principalement destinée aux professionnels (3000 $ au lancement), elle contient un disque dur SCSI, 16 Mb de Ram (512 Max), et fonctionnait sor System 7.5.3. Si j’arrive un jour à trouver un cd d’installation, j’essaierai de le faire revivre !
1998 : l’IMac G3
Il signe le retour en grâce de Steve Jobs aux commandes d’Apple : design, simplification des gammes et efficacité.
Le design tranchait avec tout ce que l’on avait connu dans le monde PC.
A 1299 $ pour la version de base, ce fut un succès commercial : 800 000 unités vendues la première année.
Coté mécanique, on trouve un processeur PowerPC G3 (Motorola), 32 Mo à 1 Go de Ram, Mac OS 9 (evolution possible sur OS X)… et une souris ronde !
Allez, pour le plaisir, voici la keynote de présentation
Perso, l’Imac G3 fut mon premier contact avec le monde Apple…
1999 : Le Power Macintosh G3 B&W
On continue dans l’effort de design. Apple rompt avec les couleurs beiges ou blanches utilisées traditionnellement pour les ordinateurs de l’époque.
Le boîtier s’ouvre par le coté droit, ce qui facilite grandement la maintenance.
Coté mécanique, on trouve un CPU PowerPC G3 à 300 Mhz, 64 Mb de ram, 20 Go de disque dur SCSI et une carte vidéo ATI Rage 128 avec sortie VGA, OS 8.5.1.
Tout cela pour 1600 à 3000 $
Celui-ci est hélas vide de composants… J’envisageais à l’époque de lui greffer une carte mère de PC. Peut-être un jour…
1999 : Le Psion Revo
Lancé en 1999, c’est le successeur du Psion série 3 et une version allégée mais compatible du Psion série 5mx (un must à l’époque). Il faisait partie de ce que l’on nomme les PDA (Personal Digital Assistant), une catégorie d’appareils située entre l’agenda numérique et le smartphone actuel. Sur le Psion, nous avions droit à un processeur ARM 710T, cadencé à 36 Mhz, secondé par 8 ou 16 Mo de Ram.
Mais surtout, il fonctionnait avec un système d’exploitation Symbian !
Il permettait de réaliser toutes les tâches bureautiques, et embarquait même un navigateur web (mais pas de port réseau… seulement un port infrarouge et un port série propriétaire).
2006 : Windows CE 6.0
Bon là, ce n’est pas le matériel qui est inoubliable (ou plutôt si, mais dans le mauvais sens du terme) : « PC » GONOMAD, écran TFT 7 pouces, 4Gb de stockage… une catastrophe.
Mais pour moi, Windows CE fait partie de l’histoire de l’informatique, il a eu de nombreux descendants, dont les premières générations de tablettes Microsoft Surface. Le gros défaut du système étant l’absence d’offre logiciels adaptés…
Cependant, on le trouve encore, en 2017, dans certains systèmes automatiques : lignes de conditionnement, distributeurs de billets… (moyen au niveau sécu).
2008 : MacBook Pro
Un MacBook Pro 2008 : écran 15 pouces, un nouveau processeur Intel Core2Duo à 2,5 Ghz, 2 Gb de Ram, une carte graphique avec 512 Mb et un disque dur de 256 Gb : de la belle bête, aux alentours de 3000 euros…
Celui-ci à bien vécu (c’était du solide à l’époque) mais un défaut congénital de carte mère à eu raison de lui…
2009 : L’Archos 5 IT
On entre dans la période moderne ! Les premières tablettes Android (ici la version 2.2 Froyo). L’originalité de ce modèle est dans sa capacité de stockage : 512 Go !! Et oui, vous avez bien lu, cette tablette contient un disque dur. Bonne idée en théorie, mais parfaitement inutilisable, en tous cas sur ce modèle (manque de Ram ?)…
interessant
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