Bon anniversaire Linux !

Le 25 Aout 2021, Linux aura 30 ans…

Déjà 30 ans qu’un développeur de génie à décidé de développer un noyau de système d’exploitation… et surtout de le mettre sous licence GPL.

Un grand merci à lui !

Personnellement, mon premier contact avec Linux se fit par l’intermédiaire d’une Red-Hat, en 1998…

A l’époque, habituée à Windows 98, il m’avait fallu 1 semaine de patience pour réussir à arriver sur un bureau Linux, au final pas très utilisable pour moi à l’époque…

Mais je me souviens encore de ce sentiment de triomphe d’avoir réussi à faire fonctionner mon pc (un valeureux AMD K6 2 333 avec 32 Mo de ram) sous un système d’exploitation libre. Même si à l’époque, je n’avais pas vraiment idée de ce que signifiait ce mot.

Ensuite je me suis accrochée, et, en grande partie grâce à Mandrake Linux, devenue ensuite Mandriva Linux.

Les distributions, trouvées à l’époque dans des DVDs fournis avec les magazines, sont devenues de plus en plus utilisables au quotidien.

A tel point que j’ai pu réaliser la majorité de mes rapports de stages avec Start Office sous Linux Mandrake 10 🙂

Pour moi qui appréciait de programmer en C++, la présence en natif de tout le nécessaire était un vrai bonheur, et Linux à incontestablement facilité mes débuts en développement Java et en développement web !

Ma curiosité m’a poussée ensuite à me former à d’autres choses, comme l’administration système et la sécurité :

A l’époque, dans un monde presque exclusivement dominé par Windows, j’étais encore loin de penser que je passerai en fait une grande partie de ma vie professionnelle à travailler sur des systèmes type UNIX !

Mais c’était sans compter sur les aléas de la vie, parmi lesquels le travail pour un patron inconditionnel de MacOS (oui, je sais, MacOS est basé sur BSD, pas sur Linux, mais on y retrouve quand même des similitudes), et surtout le travail sur des serveurs web basés sur l’ensemble Linux (Debian ou Ubuntu) / Apache / PHP/ MySQL !

J’ai même tenté, à une époque, d’installer Linux Mint pour des clients qui désiraient garder un ordinateur incapable de basculer sur Windows 10. Les clients, sélectionnés en fonction de leurs besoins informatiques, ont été la plupart du temps ravis. Mais hélas, il faut être réaliste, et il reste compliqué de faire tourner les logiciels utilisés quotidiennement en entreprise sous Linux (peut-être est-ce aussi une question de culture d’entreprise…).

Enfin, même si ma période « évangélisation » est maintenant révolue, j’essaie quand même de continuer à faire connaître Linux au sein des particuliers et d’initier un maximum de personnes dans la sphère professionnelle !

Voilà pour mes expériences, heureuses ou malheureuses, avec Linux.

Et vous, partagez aussi les vôtres !

Tuto : transformer un raspberry Pi en serveur web

En règle générale, lorsque j’ai besoin d’un serveur web pour faire du développement, j’utilise Mamp ou une machine virtuelle Linux avec Virtualbox.

Mais là, j’avais besoin de quelque chose de plus pérenne, destiné à fonctionner h24 pour un projet perso.

C’était donc l’occasion de ressortir le Raspberry Pi de son tiroir 🙂 .

Disclaimer : Attention, ce qui est détaillé ici est valable pour un serveur servant à faire du développement, non accessible depuis Internet et sur un réseau sécurisé. En gros, il ne contiendra pas de données importantes non sauvegardées et je suis sa seule utilisatrice. Il est évident que si vous compter y héberger des sites accessibles depuis le web, une grosse partie sécurisation d’Apache n’est pas abordée ici.

Voilà, maintenant on peut rentrer au coeur du sujet. En fait, cet article se veut plus un mémo / wiki qu’un tutoriel, et je serai sans doute la première à m’y référer lorsque j’aurai une autre installation à faire.

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Programmation: La Cathédrale et le Bazar

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Je profite du relâchement (relatif) du mois d’août pour me remettre un peu à la lecture… de livres ayant trait à l’informatique vous vous doutez bien 😉

Premier de la liste : La Cathédrale et le Bazar, d’E.Raymond.

C’est impressionnant comme un essai paru en 1999 peut être par beaucoup de cotés à la fois précurseur et d’actualité !

Voici le résumé tiré du site verbiage.fr :

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Eric Steven Raymond est un informaticien américain oeuvrant dans le monde du logiciel libre à qui l’on attribue la création du terme « open source ». En 1999, il diffuse un essai devenu depuis une référence dans le monde du logiciel libre « The Cathedral and the Bazaar » (La cathédrale et le bazar).

Eric Raymond y oppose les modèles de développement des logiciels libres à ceux appliqués aux logiciels propriétaires.

Rédigé par un informaticien, évoquant le développement d’outils informatique, il n’est que peu souvent cité comme ouvrage de référence de Management. Pourtant, Eric Raymond développe sans prétention une analyse mettant en évidence la supériorité d’un modèle d’organisation basé sur la transparence et la collaboration.

C’est ici qu’apparaît, à mon sens, le principal point commun avec l’ouvrage de Vineet Nayar. Ils posent tous les deux les principes d’une organisation déstructurée favorisant l’initiative, l’efficacité et la créativité.

Par opposition aux organisations managériales traditionnelles dits de « type cathédrale » marquées par une hiérarchie, une structure forte, Eric Raymond présente le modèle du logiciel libre basé sur le collaboratif, le volontariat, la transparence. Tout est ouvert, tout est accessible, tout est transparent, une organisation à la fois horizontale et verticale : un bazar. Ici le responsable se fait davantage coordonnateur.

Contrairement aux apparences le modèle bazar n’est pas l’anarchie. Il est au contraire structuré par ses propres règles de fonctionnement, basées sur la souplesse, la rapidité et les échanges permanents entre contributeurs.

Au delà de l’éloge d’un type de management différent, que l’on pourrait juger plus où moins adapté à tel ou tel type d’entreprise, sont évoqués ici les thèmes essentiels dans la gestion de projet et dans la gestion des hommes que sont la motivation et la créativité.

L’organisation doit permettre de ne pas perdre de vue l’objectif visé, de mettre en cohérence les travaux de chacun, sans être un carcan limitant l’initiative et la créativité.

Les axe essentiels sont la motivation « tout bon logiciel commence par gratter un développeur là où ça le démange », la compétence (ici des développeurs), la transparence, mais aussi enfin et surtout une relation permanente avec les utilisateurs « traiter vos utilisateurs en tant que co-développeurs est le chemin le moins semé d’embûches vers une amélioration rapide … ».

Une démarche itérative de correction des bugs orientée client qui, en définitive, donne au bazar la charpente nécessaire à sa réussite, son but ultime : satisfaire l’utilisateur final.

Les succès de Linux, Wikipedia, la fondation Mozilla et son célèbre navigateur Firefox, l’émergence de start up devenues depuis des multinationales (Google…), sont les signes qu’un management différent est en train de s’imposer. De plus en plus d’entreprises « cathédrales » se laissent en effet peu à peu tenter par l’esprit « bazar ».

 »

A lire ou à relire, sur la plage ou ailleurs…

Ayant eu quelques difficultés à trouver la version epub pour ma liseuse, je vous mets en téléchargement les fichiers pdf et epub :

cathedrale-bazar.pdf

cathedrale-bazar.epub

Bonne lecture à tous, et si vous avez des suggestions pour le blog, n’hésitez pas à les mettre en commentaires !

A propos de… moi !

Je suis Camille Barousse, développeuse informatique de formation, de métier et d’âme…

Ne voulant pas réaliser de « contenu dupliqué » pour notre ami Google, je vous invite à aller voir ma présentation sur mon site pro : adragena.dev !

Ubuntu 17.10

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Il y a quelques (dizaines…) d’années, j’ai découvert un OS nommé Linux. Avait alors commencé une grande histoire d’amour, même si parfois, il y avait plus d’histoires que d’amour, j’en conviens.

Puis je suis passé. de l’autre coté, en devenant développeur d’application iOS, je travaille au quotidien sur des machines Apple, dont je suis pleinement satisfait. Je conserve cependant un pied dans Linux pour l’OS de mes serveurs…

Bref, tout ça pour dire que ces dernières années, je n’avais rien trouvé de très excitant dans les dernières distributions de Linux.

Cela à changé hier ! J’ai testé Ubuntu 17.10 !

Je ne parlerai ici que de l’interface, pas du système lui même, de toutes façons customisable à l’envie, comme sur tout Linux.

Donc Ubuntu à laissé tombé l’environnement Unity, que personnellement, j’aimais bien.. Pour le remplacer par une interface graphique basée sur Gnome. Le serveur graphique Wayland, exit le projet Mir.

Le changement visuel du bureau Gnome avec son dock n’est pas radical, mais c’est globalement plus joli :

Bureau ubuntu 17.10

1 click sur le bouton « activités » affiche les logiciels installés sur l’ordi. Cela ressemble fort à ce que l’on trouve sur mac OSX. C’est en tous cas très réussi :

Activites Ubuntu 17.10

On gère les préférences un peu comme sur une tablette :

Paramètres Ubunut 17.10

Et la croix pour fermer les fenêtres est maintenant à droite, comme sur Windows :

Fenêtres Ubuntu 17.10

Le catalogue d’application est toujours aussi riche :

Logiciels Ubuntu 17.10

Bref, cette distribution à tout du bon crû ! Ubuntu est toujours aussi simple à installer, aussi intuitive pour des personnes ayant aucune expérience de Linux, voir même de l’informatique tout court.

Vivement la version LTS !